Réparer les vivants raconte l’histoire d’une famille dont le fils, un jeune homme a été victime d’un accident de route. Mais dans ce corps immobile à jamais, cœur, poumons, foie, reins, organes viables qui peuvent continuer leur fonctionnement dans d’autres corps.
Maylis de Kerangal nous fait vivre au cœur des événements : de la famille choquée, chagrinée, devant la mort de leur fils à des cadres médecins qui n’ont pas de temps à perdre, tous soudent leurs efforts en poursuivant le protocole des greffons étape par étape. L’histoire de ce roman nous amène à réfléchir autant en parlant à nos proches de ce que nous voulons qu’il advienne de notre corps après la mort.
Nous avons l’occasion de réconforter plusieurs malades qui attendent de mourir d’un instant à l’autre. L’être humain peut faire des sacrifices pour aider des corps malades, les réparer pour avoir une vie saine ; la vie deviendrait plus belle si chacun accepterait de faire don d’organes quand le monde nous glisse de plus en plus vers une indifférence totale.
Chéhata, Abir. (2022). Un don impensable dans Réparer les vivants de Maylis de Kerangal. مجلة کلية الآداب بقنا, 31(55), 151-232. doi: 10.21608/qarts.2022.126407.1391
MLA
Abir Chéhata. "Un don impensable dans Réparer les vivants de Maylis de Kerangal". مجلة کلية الآداب بقنا, 31, 55, 2022, 151-232. doi: 10.21608/qarts.2022.126407.1391
HARVARD
Chéhata, Abir. (2022). 'Un don impensable dans Réparer les vivants de Maylis de Kerangal', مجلة کلية الآداب بقنا, 31(55), pp. 151-232. doi: 10.21608/qarts.2022.126407.1391
VANCOUVER
Chéhata, Abir. Un don impensable dans Réparer les vivants de Maylis de Kerangal. مجلة کلية الآداب بقنا, 2022; 31(55): 151-232. doi: 10.21608/qarts.2022.126407.1391